Discrètement, de petites choses se préparent cet hiver à l'abbaye pour poursuivre notre projet de tenter d'adapter l'environnement de l'abbaye au réchauffement climatique... tout en créant du lien !
Pour nos amis visiteurs, des petites choses seront visibles, d'autant plus que c'est pour vous (et pour toute la Création) qu'elles seront plantées. Pour d'autres, en clôture, il vous faudra vous contenter de quelques images partagées !
Du 24 au 26 novembre, nous avons reçu nos formateurs en permaculture (Charles Cosneau et Hervé Covès, tous les deux membres de l'association Koridori qui promeut les coridors écologiques), ainsi que notre ami Richard, qui fournit régulièrement en plantes, conseils et autres gestes si précieux (comme la greffe de nos arbres fruitiers). Cette session a aussi été l'occasion d'accueillir parmi nous les soeurs du noviciat de l'abbaye bénédictine de Jouarre qui ont commencé la mutation de leur potager en permaculture, ainsi que S. Josiane, du monastère trappiste malgache d'Ampibanjinana. Ce fut l'occasion de parler culture sous des latitudes différentes, mais avec une même espérance.
Au programme: un bilan de la saison au potager et au verger (plutôt positif malgré l'impact de la grêle et de la sécheresse), de grands rêves pour l'avenir de notre forêt ; et la programmation de nos plantations hivernales!
Nous avons décidé en effet de poursuivre cette année le mouvement commencé l'an passé autour du potager... en l'étendant plus loin, en clôture et hors clôture.
En janvier, un partenariat avec la Fédération des chasseurs de la Dordogne et l'école d'Echourgnac permettra de voir l'émergence de 200 mètres de haies sur le chemin qui relie, à travers champs, le village à l'abbaye.
En février, avec l'aide de nos anciens wwoofeurs et retraites jeunes, que nous réunirons pour l'occasion, nous planterons plus de 500 mètres de haies pour connecter la forêt, l'étang et la zone de maraîchage. Une occasion de garder le lien entre tous, mais aussi, sous la terre, grâce aux mycorhizes, le lien entre les plantes. Car dans tout cela, un point commun et une conviction: le lien favorise la vie !